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Cris et chuchotements film streaming QHD

Cris et chuchotements

Secrets de tournage

Période douloureuse

Ingmar Bergman réalisa Cris et chuchotements alors qu'il traversait une douloureuse période de sa vie. Il venait en effet tout juste de rompre avec Liv Ullmann, l'une de ses actrices fétiches, qui partageait alors sa vie. Bergman, le cinéaste des femmes par excellence, était aussi encore durement éprouvé par la mort de sa mère, survenue quatre années plus tôt. Agissant comme une catharsis avec Cris et chuchotements, il fait une nouvelle fois le p. Lire plus

L'usage de la couleur

La couleur, ici le rouge, joue un rôle essentiel dans Cris et chuchotements. Les critiques affirment même que son usage dans ce film est sans doute le plus sophistiqué que dans toute sa filmographie. Ce n'est qu'en 1963 que Ingmar Bergman passa à contre-coeur à la couleur, pour Toutes ses femmes. Même après celui-ci, Ingmar Bergman continua malgré tout à faire usage du noir & blanc, comme dans Persona, L'Heure du loup ou La Honte. Dans son li. Lire plus

Actrices fétiches

Cris et chuchotements est la cinquième collaboration entre Ingmar Bergman et Liv Ullmann, sur douzes années, entre 1966 sur le plateau de Persona, et Saraband, ultime film du maître, en 2003. On retrouve également au générique Ingrid Thulin, qui compte une dizaine de collaborations avec le cinéaste.

6 Secrets de tournage

Dernières news

Un immense chef d'oeuvre. Rares sont les films qui ont aussi bien fait ressentir la souffrance physique et surtout psychologique que celui-ci.

Mon avis.
Des cris. Des chuchotements. Des gémissements. Des souffrances. Et la mort. Le temps s'avance. La pendule dit oui. Dit non. La lumière est tamisée, naturelle. Elle inonde les chambres, comme la mort inonde les esprits. La mort. Elle est partout, palpable. Elle se touche sur les murs, les murs rouges sangs, se sent dans les cris. Car chacune des femmes la hurle, de sa bouche, de ses yeux qui pleurent, grands ouverts. Elles sont quatre. Cajolées par la fin. L'anéantissement grondant, menaçant. Dont l'une plus que les autres. Couchée sur un lit, n'en finissant plus de mourir, n'en finissant plus de hurler, torturée par ses tourments et son cœur qui cesse, petit à petit, de battre, au rythme douloureux des aiguilles qui tournent. Tic. Tac. Tic. Tac. Ouf. On l'aura compris, chers amis dépressifs qui souhaitent reprendre goût à la vie, abstenez-vous. Puisque ici, tout est question de souffrance. La souffrance qui, dans cette immense château, germe en tout être. Bergman filme, avant-tout, la peur. Il dessine, de gros plans en gros plans, des frustrations qui n'ont plus rien d'ordinaires. Des visages de femmes rarement aussi effrayées. Des sœurs finissants même répugnées par la silhouette de leur propre sœur. Le cinéaste suédois dévoile avec Cris et Chuchotements un monde sans pitié ni pardon, vide de bonheur comme d'humanité. Où la seule issue possible serait l'innocence, les souvenirs et les rires de l'enfance.

Très particulier mais un film à voir absolument pour son ambiance si froide et étrange.
4,5/5

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